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Orpheüs

 

 

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  Identité :  

 

  • Prénom : ​Orpheüs
     

  • Age : 27 ans (en apparence)
     

  • Sexe : Masculin
     

  • Race : Elyséen
     

  • Classe : Sorcier
     

  • Artisanat : Alchimiste expert
     

  • Signes particuliers :
    Un bandeau de pouvoir sur le front, un tatouage sur le bras gauche

     

  • Apparence :
    De taille moyenne, mince, yeux très clairs d’un bleu acier, sourcils prononcés et chevelure bleue-nuit

     

  • Psychologie :
    À la fois gamin et pouvant faire preuve d’une grande maturité, c’est aussi un être d’une extrême sensibilité, où son anima se dévoile à travers sa générosité, sa tendresse et sa compassion.
    Il pourra combattre sans peur pour défendre ses compagnons, se montrer courageux lorsqu’il apprend la perte de l’un d’entre eux, et s’enfuir ensuite pour aller sangloter dans son coin.
    Vous pourrez parfois le surprendre en train de dessiner un visage, une expression, une silhouette. Il n’a aucun talent, mais c’est le seul moyen qu’il ait trouvé pour immortaliser les gens qu’il aime…

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 Histoire : 

 

  • De l’adultère aux faux-semblants…
    De famille plutôt modeste, Orpheüs vivait seul avec sa tante et ses deux cousins, depuis l’enlèvement de sa sœur cadette qui n’avait que 2 ans à l’époque…
    Il faut savoir que sa mère, Ankhomia, ne dévoila jamais qui était leur père, soi-disant tombé à la guerre dans des contrées ennemies, très loin d’ici…
    À l’enlèvement de sa jeune fille, elle confia Orpheüs à sa sœur Ankhalia avec qui elle avait rompu toutes relations depuis une grave dispute familiale. Elle prit ses bagages et parti à la recherche de sa fille dans toute Elyséa. Et peut être même en Asmodae. Elle ne revint pas…
    Orpheüs n’a jamais connu l’identité de son père et ne sait toujours pas si sa sœur est vivante, quelque part…

     

  • Un drame qui marqua son destin…
    À peine sorti de l’adolescence, dans un petit village du nord de Verteron, Orpheüs, dont la présence du père manquait terriblement, s’était épris d’un jeune fermier robuste et bien bâti, Adrian. Dès qu’ils en avaient l’occasion, ils se retrouvaient en cachette au sommet d’une colline surplombant l’embouchure de l’Ellun, lieu bordé d’arbres où on pouvait presque toucher du bout des doigts les baleines volantes à l’abri des regards des soldats surveillant la Citadelle.

    Ce jour là, Orpheüs venait d’accomplir son Ascension. De retour à Verteron, il était maintenant jeune Daeva et avait envoyé une missive à Adrian pour lui annoncer la grande nouvelle. Il lui donna rendez-vous en haut de leur colline pour lui dire que leur différence ne changerait rien, qu’il l’aimerait toujours et qu’il serait auprès de lui pour l’éternité…

     

  • Adrian n’est jamais venu…
    Du haut de sa colline, Orpheüs aperçu un nuage de fumée venant de la ferme de Belbua. Les révolutionnaires lépharistes avaient une fois de plus envahi les lieux et saccagèrent tout sur leur passage.
    Déployant ses nouvelles ailes et dévoré par l’angoisse, il plongea vers la ferme, découvrant le massacre des villageois, les bâtisses en feu, les récoltes ravagées… Pris de panique, il chercha partout, espérant ne pas voir son ami au milieu de la bataille…
    C’est au bord du lac qu’il aperçut Adrian, allongé sur la berge, inerte. Le fermier semblait paisible, comme s’il était endormi… Orpheüs se précipita vers lui et passa la main sous sa tête pour tenter de le réveiller. Le sang sur ses doigts tremblants, il découvrit le rocher sur lequel son ami s’était fracassé la nuque… Adrian n’était… qu’un humain.

    Orpheüs ne s’en remettra jamais. Il n’avait pas eu le temps de lui dire à quel point il l’aimait. Le Daeva se spécialisa alors dans la sorcellerie pour tenter de faire revenir l’âme de son bien-aimé. Il apprit avec sa tante Ankhalia quelques arts ésotériques pour essayer de communiquer avec lui et même tenter de le rejoindre, ne serait-ce qu’un instant, un jour, une heure, une minute, mais en vain…

    Aujourd’hui, le sorcier part au combat, comme pour annihiler la douleur qui le ronge depuis toutes ces années. Il renferme son cœur de peur de tomber à nouveau amoureux et d’en souffrir.
    Car s’il devait perdre l’être aimé une fois encore, il pourrait bien en mourir de chagrin…

 

 

 Ce qu’on dit de lui : 

 

  • « Quelle famille, le pauvre enfant, il n’est pas gâté. Sa sœur et son oncle qui disparaissent le même jour. Et ensuite sa mère qui s’en va… Je suis sûre que le mari d’Ankhalia, c’est le père des deux gamins. Si ça se trouve, c’est lui qui a enlevé la petite, lui qui désirait tellement une fille… Ça ne m’étonne pas qu’Orpheüs soit si perturbé… »
    Une commerçante du village de Tolbas

     

  • « Ah oui, le sorcier ! Je n’aime pas ses tours de passe-passe, et encore moins ses mœurs. Ce n’est pas naturel tout ça, n’est-ce pas ? Et moi, je m’en méfie au combat, avec sa sensibilité de gonzesse. Les gens comme lui, c’est pas des vrais hommes… encore moins des Daevas… »
    Un capitaine d’infanterie alli
    é

     

  • « C’est le grand monsieur qui m’a aidé. Il est gentil. Si vous avez besoin de lui, je suis sûr qu’il vous assistera aussi. Moi, il m’a retrouvé Poppy ! »
    Cannon

de Poéta au Sanctum​

Verteron


Quelques moments à Verteron

Elthen

Heiron

Les Rencontres

Zark

Orpheüs n'a pas d'argent et il est logé chez sa tante. Alors, lorsqu'il peut venir au Sanctum, c'est pour revoir son bel et tendre ami...​

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Malgré lui, le jeune mage accepta de partager Zark avec ses clients, car s'il ne le faisait pas,

il savait qu'il le perdrait.


Mais il savait aussi qu'il en aimait un autre plus que lui. Zark n'a jamais su à quel point Orpheüs a pu en souffrir...

dans une chambre chez Aktus

Un soir, Zark s'arrangea une fois de plus avec Aktus pour obtenir une chambre.
Le prix à payer était loin de ce qu'Orpheüs pouvait imaginer,
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jusqu'à qu'il découvre les marques sur le corps de son ami, marques sanglantes de sévices et harcèlements.

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Et ce soir-là, il en apprit beaucoup sur son ami, sur sa sensibilité et sur sa détresse.
Puis, il prit une claque phénoménale, une vérité en pleine figure qui le troubla.

Merci Zark pour toutes ces émotions que tu m'as données, pour ces échanges avec un personnage si attachant, pour toutes ces sensations, ces images qui restent au fond de moi...


Et merci pour ces moments intenses où je n'avais pas senti battre mon cœur aussi fort dans un RP depuis très, très longtemps...

Délivrance

Orpheüs se réfugie en haut de la colline de Verteron, près de la forteresse, et se pose sous un arbre pour contempler le long et doux manège des baleines célestes, dans le ciel rougeâtre d’un soleil couchant. Ses yeux se perdent inexorablement dans un sentiment de mélancolie et d’amertume.
Sa rencontre avec ce jeune garçon, assis sur le bar d’une taverne, avait pourtant réussit à lui faire oublier un instant le chagrin de son premier amour. Ses sentiments étaient si forts qu’il avait peur d’étouffer sous ses doigts fébriles ce tendre chaton aux yeux si charmeurs, si envoûtants…

 

Il fit l’erreur d’écouter tous ceux qui lui dirent de prendre du recul, de ne pas revenir au Sanctum, au lieu de s’accrocher et de tenter l’impossible.
Malheureusement, même si les manipulations n’avaient pas affecté Orpheüs, le garçon de ses pensées ne regardait pas dans la même direction, avait d’autres ambitions, d’autres déceptions aussi…
Il n'a jamais été malhonnête avec Orpheüs qu’il avait prévenu dès le premier jour de leur rencontre. Ce dernier, aveuglé par tant d’amour à donner, avait eu envie tout simplement d’espérer et d'y croire enfin.
Que la bataille de l'amour est belle... C'est la seule qui vaille vraiment la peine d'être vécue.

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Orpheüs se réfugie en haut de la colline de Verteron, comme pour se souvenir de ces dernières étreintes mêlées de désirs et de tendresse avec ce jeune garçon, fragile, secret, impénétrable... Il ne revint jamais au Sanctum, espérant de lui un signe, une lettre, une phrase, un simple mot… Ce silence lui pesait trop et en disait long.

Il ouvre son grimoire. Il sort le premier croquis qu’il avait fait de son ami, le seul qui lui restait, car il lui avait offert le second.
Adossé à son arbre, Orpheüs le contemple longuement. Tous ses sens volent en éclats et le divisent un peu plus.
Comment allait-il vivre avec ce choix qui déchire son existence désavouée ?
Comment allait-il vivre sa transparence, sa différence, sous les regards moqueurs d’un monde hostile ?

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La nuit commence à tomber. Sur le portait, Orpheüs note une dernière phrase :

Comme pour arrêter l’hémorragie, il se plonge une dernière fois dans le regard ténébreux de son amant et lâche le portrait du haut de la colline, d'un grand geste élancé.​


Le vent fait tournoyer le dessin, manquant presque de le ramener vers le sorcier dont le cœur bat plus fort à chaque seconde, puis l’emporte définitivement pour aller le déposer doucement sur les flots de l’Ellun.​

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Le courant emporte les dernières brides d’un amour chimérique au fond de l’eau au reflet bleu-noir.
Orpheüs lève alors la tête pour observer un point lumineux dans le crépuscule :

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On ne peut retenir une étoile qui file dans la voûte céleste.
On ne peut que penser à elle en la regardant briller.
Merci mon ami, merci du fond du cœur d’avoir irradié mon âme,

ne fusse qu’un instant…

Du haut de sa colline, Orpheüs se penche près du précipice.
Il regarde en bas... tout en bas...
Quand soudain, il remarque au loin, très loin, un jeune mercenaire, un peu perdu.
Son cœur n’a pas cessé de battre depuis qu’il a lâché le dessin.
Son cœur bat encore plus fort maintenant…

 

Il déploie alors ses ailes majestueusement et se jette dans le vide, piquant à vive allure vers l'inconnu,

le vent frappant son visage et essuyant ses larmes, un sourire aux lèvres...


Il se sent libre…


Libre… et vivant…

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